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Ce colloque se situe au croisement de plusieurs chantiers historiques, tels que notamment l’histoire militaire, l’histoire policière, l’histoire de la justice et l’histoire coloniale. Il vise à mettre en lumière, en matière de contre-insurrection, l’emploi habituellement ignoré par les historiens du gendarme, moins observé que celui du policier ou du militaire. L’approche novatrice du temps long permet de mettre en perspective, pour ce type de conflit asymétrique (A Champeaux, H Couteau-Bégarie, M Rigouste), à la fois les moyens humains et matériels, les expériences, les enseignements ou encore les représentations, dans et hors de l’institution. Loin de se focaliser sur les « soldats de la Loi » qui composent « cette force humaine », le colloque doit permettre d’aborder les regards croisés des « ennemis » ou des « alliés », le cadre légal ainsi que les gendarmeries ou forces assimilées dans le monde. En dehors des chercheurs, docteurs ou doctorants, la journée sera ouverte aux praticiens de l’Arme qui pourront témoigner de leurs expériences.